mardi, octobre 17, 2006

KOL......

Et voila... c'est reparti... nous partons cet apres midi pour Ambrym, en avion !
Le bateau doit nous suivre pour nous amener le fuel de l'helicoptere et le cuisinier. Mais la mer est tellement mauvaise que pour l'instant, il n'est pas parti, et il ne partira pas avant demain.
L'equipe du tournage est sur une autre ile avec l'helicoptere pour essayer de faire des images des volcans caches par le mauvais temps.
On se retrouve, donc, tous les 5 "touristes" sur Ambrym, ce soir, l'ile des sorciers... Heureusement, maintenant on garde nos sacs avec nous et les tentes, c'est deja ca!
Donc, le programme de deux prochains jours va se rapprocher de l'emission preferee de Cecile ( je ne peux plus citer le nom car on a un gage a chaque fois que l'on compare ce que l'on fait a cette emission...).
Je vous embrasse tous. A Plus

dimanche, octobre 15, 2006

La gazelle : tout un poeme!

Alors, voila la petite histoire de " la Gazelle" pour tous ceux qui pensent que nous sommes dans un voyage de reves...
La Gazelle est un petit bateau de peche, que l'equipe de tournage nous a trouve pour naviguer entre toutes les iles. D'un prime abord, il parait plutot pas mal le "rafiot" surtout que l'equipage vient juste de le repeindre de fond en comble ou plutot de "cale en pont".
Mais, des le premier voyage, je vois bien que quand on est malade a l'arriere du bateau et que l'on traine trop longtemps sur le pont, on embarque avec soi toute la fraiche peinture... Non seulement, on est pas frais mais en plus paillette de blanc, symbole de notre decheance!
Au bout de trois voyage, a etre malade, j'envisage de laisser tomber les copains pour prendre l'avion puisque certaines villes on des aeroports. Au rythme de 5 heures de bateau par jour, on passe plus de temps a etre malade qu'a manger! Surtout que j'ai fait un des voyages en compagnie du cochon (que l'on devait manger, mais toujours vivant en attendant) et qu'en plus d'etre malade a ses cotes (le pauvre... il voulait se jeter du pont tellement ca tanguait!), il m'a mordu la cheville (heureusement, cela n'a pas beaucoup de dents, un cochon!).
J'abandonne donc le navire et je prends l'avion toute seule pour Gaua. (grand moment de solitude a l'aeroport de vuanalava, ou je pensais ne jamais pouvoir revoir notre chere civilisation...).
Je retrouve les copains a Ontar, petit village de Gaua. Visiblement la mer a ete pire que d'habitude puisque la, plus personne n'est tres chaud pour le bateau. C'est limite crise de nerf pour tout le monde!
On organise une coallition entre filles pour ne plus prendre le bateau. Au bout de quelques echanges tres houleux, on accepte de partager les frais pour prendre l'avion.
Ce qui fut notre meilleure idee. En effet, le lendemain alors que nous avons pris tranquillement notre avion pour Ambae et que nous arrivons a 14h sur l'ile nous apprenons que la mer n'est pas bonne et que le bateau, avec le reste du groupe, risque d'arriver tardivement. En bons copains que nous sommes, nous faisons des paris sur le temps d'arriver : au depart le temps de voyage etait estime a 8 heures, nous passons rapidement a 12h...
Finalement, la nuit tombe et toujours pas de bateau. Nous perdons tous nos paris progressivement... A 23 heures, l'ambiance commence a etre un peu tendue. .. On oublie que nous n'avons pas d'affaire et commencons a organiser des quarts de surveillance pour la nuit...
En fait, les vagues etaient suffisamment importantes pour faire une voie d'eau dans la cale du bateau. L'equipage et le reste de notre equipe a passer la moitie du voyage a equoper pour pouvoir arriver jusqu'a Santo... plutot contente de ne pas avoir partager ces 14 heures de naviguation en pleine ocean a faire passer des seaux entre deux etats nauseeux.
A trois heures du mat', on a pu avoir des nouvelles par telephone satellitaire de leur arrivee a Santo, ce qui nous a permis de dormir.
Franchement, Celine, j'ai pense a toi... tu peux pas savoir a quel point j'ai deteste cet ocean... Ne compte pas m'emmener sur un de tes voiliers preferes a Brest!
Raconter comme ca, c'est court.... mais ici, c'etait un peu flippant!
Bises a tous

Premiere partie du voyage a Vanuatu

Depart de Port Vila pour les iles Banks, iles les plus au nord de Vanuatu.
On part en avion pour decouvir Motalava, la premiere de ces iles. Il n'y pas de volcan actif sur cette ile, nous nous y rendons pour retrouver le bateau "La gazelle" avec lequel nous ferons le reste du voyage. Les premiers contacts avec la population sont tres sympas. Ils sont plein de gentillesses a notre egard. nous passons notre journee a faire des transferts en voiture pour traverser l'ile. Le port et l'aeroport sont sur des cotes opposes de l'ile et meme si elle n'est pas tres grande les voyages en voiture se font tres difficilement.
Finalement, on passera une nuit a Motalava, apres avoir attendu un repas fort difficile a venir. Le cuisinier a la tache tres compliquee de nous faire a manger sur le bateau en pleine mer... Nous assistons a la danse du serpent qui effectivement ressemble bien au deplacement d'un serpent...
On part pour Ureparapara, des le lendemain. Cette ile aurait ete l'un des derniers bastion du Cannibalisme, il y a encore 20 ans. Et pourtant, c'est l'une de mes iles favorites. Elle se dessine comme un croissant de lune au milieu de l'ocean. L'arrivee en bateau dans cette ile etait vraiment impressionnante meme quand on deteste le bateau... Il s'agit en fait d'une ancienne caldera d'un volcan dont une petite partie c'est effondree et a laissee penetrer la mer en son centre. Il y a tres peu de plages et l'ile est tres montagneuse ce qui rend les deplacements des populations excessivement difficiles ( 3 villages sur l'ile).
La population nous recoit a bras ouvert et nous prete leur terrain de foot ( et oui ! meme au bout du monde l'essentiel est la!) pour installer nos tentes. La population assiste a l'installation du campement avec emerveillement, visiblement c'est la premiere fois qu'il voit des petites maisons se monter aussi vite ( on est vraiment tres fort!). Il faut dire qu'ils voient un peu pres deux bateaux par an, et ils n'ont pas d'autre contact avec les autres iles que par la voie maritime...
Le lendemain, on part pour les iles Rifes. Ces ilots sont des coins de paradis perdus au milieu de l'ocean pacifique: plages de sables blancs, cocotiers, aucun signe de vie a part quelques crabes des cocotiers. On installe les tentes et on profite de cette solitude paradisiaque en groupe!!!! J'ai reussi a cueillir une noix de coco avec l'aide d'un de mes collegues... On a passer 2 jours sur cette ile entre ciel et mer, c'etait un paysage surrealiste. J'espere que je vous fais envie...
Ensuite, petit passage a Vuanalava, tres rapide. Nous n'avons malheureusement pas pu profiter de cette iles car nous sommes arrvies tardivement sous la pluie et reparti tres tot le lendemain. C'est dommage, car il existe un volcan sur cette ile avec une activite fumerollienne tres importante. (il faut faire des choix, il parait!)
Enfin, depart pour Gaua, ou nous nous installons dans le village de Ontar. Encore une fois la population est adorable. Nous assistons a des danses de coutume "water music", realisees par les femmes du village dans des bassins d'eau douce. Les sons realises par ces danses sont impressionnants. J'ai essaye de faire avec une des copines la meme chose mais cela n'a pas ete une grande reussite.
On a passer trois jours avec la population, ce qui nous a permis de mieux profiter d'eux et d'etablir des liens plus proches.
La derniere ile que nous avons visite avant Santo, s'appelle Ambae, mais nous avons modifie la totalite du programme prevue sur cette ile a cause d'un probleme de bateau... c'est une autre histoire.
Aujourd'hui, je suis a Santo, a Luganville exactement. Nous sommes denouveau propre, ce qui n'etait pas du luxe, et nous profitons d'un petit hotel !
Je repars normalement demain, mais...